Période de doutes et d’insécurités, la crise de la trentaine est une crise existentielle.
Je n’en avais pas moi-même connaissance avant… il y a quelques semaines ! C’est en la vivant de manière assez intense que je suis tombée sur l’information alors pourquoi ne pas en parler dans cet article ?

Quels étaient vos objectifs à 20 ans ? Vous sentez-vous en retard dans vos plans ? Ressentez-vous la pression de la réussite ? Que pensez-vous de ce que vous devriez atteindre à l’âge de 30 ans ? Y a-t-il un décalage entre vos attentes et la réalité ?

La crise de la trentaine vers 30 ans

J’ai découvert la crise de la trentaine à 29 ans et demi grâce à une partenaire de blog qui se forme en astrologie. Je vis cette crise comme une grosse remise en question, une crise identitaire, ce qui est tout à fait naturel !

La crise de la trentaine en astrologie fait référence au retour de la planète saturne. Celle-ci se positionne comme à votre naissance et fait apparaitre des changements sociaux et biologiques.

La crise de la trentaine fait référence au passage de l’enfance à l’âge adulte !

Cette remise en question se passe autour des choix de vies, d’un retour à ses besoins réels et des futurs choix par rapport à ce qui se passe dans notre vie. Certaines personnes peuvent ressentir plus ou moins fort cette période, cependant, ce sont des cycles communs chez tout le monde.

C’est pour moi un moment vulnérable, sous tension, pendant lequel j’ai cru que ma vie allait être beaucoup plus facile !
J’essaye de ralentir, de prendre le temps de me laisser traverser en étant moins productive et en faisant plus attention à mon état émotionnel 🙂

Les cycles de vie

Le retour de la planète saturne peut aussi toucher les âges de 27 à 36 ans. En réalité, cela ne se passe pas toujours exactement au même âge pour tout le monde !

Nous pourrions croire que nous pouvons être en crise à n’importe quel moment ! Cependant, ce qui est très intéressant, c’est de pouvoir être soutenu lors de cette belle transformation intérieure. La crise de la trentaine est une crise existentielle ! On ne va pas se mentir c’est une période fatigante émotionnellement.

Il y a également une crise passagère vers l’âge de 22 – 28 ans et une crise de sens vers l’âge de 37 – 44 ans. Ce sont des moments de remises en question, de leçons de vie, et dans le but d’évoluer et se tourner vers Soi !

C’est un moment où l’on prend quelques fois des grandes décisions comme avoir un enfant, changer d’emploi ou se marier. Il peut y avoir des moments de joie comme des moments difficiles. Étant donné que la planète saturne revient à sa position tous les 27-30 ans, il y a également d’autres crises plus tard, et celles-ci font partie de la vie !

Retrouvez également les cycles de vie d’après Jacques Antonin dans l’article Nourrir notre âme 😉

Pression sociétal lors de la crise de la trentaine

La parole se libère de tous les côtés !

Je sens que j’ai besoin de libérer quelques croyances autour des sujets tels que la domination, l’épuisement mental et la position des jeunes de la génération Y (sur qui les seniors comptent pour prendre la relève).

C’est pour moi une mission de dire stop aux personnes plus âgées qui transmettent leurs croyances limitantes à propos de la réussite et de presser les plus jeunes comme des citrons.

La pression renforce l’épuisement. Elle vient d’une part qui veut absolument atteindre un objectif au détriment de la santé morale et physique.

Je trouve cela très violent de dire à un jeune « tes jeune tu ne peux pas être fatigué » (par exemple).
J’ai entendu cette phrase quand je vivais un début de burn-out ce qui m’a valu de le pousser encore plus loin ! Mais à quel prix ?

Nos rêves à 20 ans

J’ai toujours cru qu’à 30 ans on devait être marié, avoir un enfant, être en forme physiquement, avoir acheté une maison et avoir un travail épanouissant. Je ne me posais pas la question de ce qui allait se passer ensuite. Imaginer 10 ans de vie était suffisant.

Qui se rend compte qu’à 20 ans, lorsque l’on part de chez ses parents, nous avons encore besoin de leur soutien ?

Les relations familiales ne sont pas toujours faciles. Cependant, les croyances limitantes jouent aussi un grand rôle dans nos choix et comportements.

L’enfant ne peut pas partir trop tôt ni trop tard. Il ne peut pas dépendre financièrement de ses parents. Il doit faire des études et choisir le boulot dans lequel il fera « carrière ». Le choix des études est donc déterminant. Si un des enfants ne trouve pas sa voie, c’est le timing dans le derrière !

Je soutiens qu’il n’y a pas de règle et que chacun reste souverain dans ses choix de vie. Lâchons cependant quelques croyances pour vivre plus léger 🙂

Intentions vs objectifs

L’intention est une direction vers laquelle aller. Un objectif est une affirmation de quelque chose à atteindre. S’il n’est pas correctement défini ni écologique pour soi et son entourage, il risque de mettre plus de pression que d’apaisement et de joie.

Ce n’est, à mon goût, pas assez rappelé qu’un objectif n’est pas figé. Il est adapté à l’évolution de ce qui se passe dans sa vie !

À 20 ans, quand nous croyons nous mettre des objectifs cela n’en est pas réellement. Ce sont juste des rêves pour atteindre un idéal qui rentre dans le cadre sociétal et qui prouve aux proches notre réussite.

Comme je le disais plus haut, les crises sont naturelles et font partie de la vie. Si c’est une période plus lourde, demandez du soutien d’un proche ou d’un coach/ thérapeute.

Santé aux crises existentielles qui nous font grandir dans notre évolution et nous rappelle d’aller voir ce qui se passe en nous-même 🙂 Qu’en pensez-vous ?

Source : Noovomoi
Photos : Pexels.com