Savez-vous que le deuil ne concerne pas seulement la perte d’un être cher ? Connaissez-vous les 4 étapes ? Comment être facilité dans le processus du deuil ?

Il existe 3 sortes de deuil : le normal, le compliqué et le pathologique. Nous allons voir ensemble comment se déroule un deuil dit « normal ». A savoir que le deuil compliqué est le fait qu’une personne reste bloquée à certaines étapes et que le pathologique débouche à une maladie mentale.

Le deuil au quotidien

Le deuil a une signification très différente d’une culture à l’autre. Il est souvent associé à la tristesse par l’état dépressif qui peut être plus au moins long en fonction de chaque personne. Et pourtant, ce n’est pas tout ce qui le caractérise.  

Nous vivons des deuils plus régulièrement que ce que nous croyons ! Une réalité nous montre que nous en vivons chaque jour.

Nous pouvons perdre un être cher, c’est le deuil le plus « connu ». Il y a également des changements de vie, de travail, de logement, des séparations,… Nous pouvons aussi vivre un deuil lorsqu’un besoin n’est pas satisfait. Oui, chaque jour nous satisfaisons certains besoins et faisons le deuil d’autres besoins insatisfaits.

Le deuil est un processus tout à fait normal et universel qui est intégré dans nos vies.

Le processus de deuil peut aussi se travailler en coaching, retrouvez moi sur ma page collaborer avec moi pour en savoir plus !

Le deuil normal en 4 étapes

1) Le choc et le déni

L’annonce de la perte est un choc. Le déni est le refus de la réalité. La personne endeuillée est dans un état de sidération et ne veut pas y croire. La sidération est comme une anesthésie des émotions.
A ce moment-là, les émotions restent figées dans le corps pour ne pas sentir la douleur. Souvent, cela nous permet d’accomplir certaines tâches en croyant « tenir le coup ».

2) La phase de recherche

La perte n’est pas encore intégrée dans la conscience de la personne endeuillée. Elle « cherche » le disparu ou la chose disparue.

Cette phase peut être accompagnée de colère. La colère est une réaction d’attaque, d’impulsivité. Il est possible que la personne soit plus active pour fuir la douleur. La colère est tout à fait légitime et peut être tout autant accueillie que les autres émotions !

3) L’état dépressif du deuil

Cette étape est la prise de conscience de la perte. C’est une période de désespoir et de réorganisation. Cette phase est accompagnée d’une tristesse. A savoir que l’état dépressif n’est pas une dépression !

La tristesse est un moment de repli sur soi, d’introspection qui est souvent déchargée par des larmes. Il est fréquent d’avoir une perte d’intérêt pour des activités que nous aimons habituellement, un manque d’énergie et une grande perte de joie. C’est l’étape la plus douloureuse du deuil.

Une fois la tristesse accueillie, elle devient une douce tristesse…

4) La période de rétablissement

Le rétablissement est une reprise du goût à la vie. Des nouveaux projets se mettent en place petit à petit. Cette phase amène à maturation de soi-même et une meilleure adaptation à la réalité.

La douleur peut-être toujours présente bien entendu. Cela ne signifie pas « oublier l’autre ou la chose ». C’est un renouveau dans la douceur et avec plus de joie.

Le rythme des étapes

Chaque personne, que cela soit un enfant ou un adulte, vit le processus du deuil a son rythme. Il est important d’accueillir chaque étape et de laisser du temps à chacun. Nous pouvons comparer les étapes du deuil avec différentes phases qui sont des réactions d’ajustements face à la perte.

Toutes les phases sont importantes pour passer de l’une à l’autre. Nous pouvons considérer qu’il y a un processus au deuil, comme une nouvelle exploration de soi.

Y a-t-il réellement une fin au deuil ? Je ne sais pas… Nous allons à la rencontre de nous-même à chaque évènement de notre vie et les pertes en font partie.

Je vous propose en même temps, la vidéo de David Laroche qui propose 3 outils pour surmonter le décès d’un proche, dites-moi ce que vous en pensez !

Photo : Alex Green