Je me suis arrêtée sur une interview très inspirante réalisée par La Télé de Lilou Macé afin d’écouter le Dr John Demartini, conférencier, chiropracteur, professeur et auteur de plus de 40 livres.
J’ai décidé de vous partager certains morceaux qui méritent réflexion et qui font écho à ma thématique.
Je vous invite à découvrir cet homme qui a un parcours assez incroyable dont le but est d’ouvrir les consciences à travers le monde. Regardons ensemble ce que le Dr John Demartini nous fait prendre conscience et surtout quelles sont les opportunités de la crise que nous vivons.

Il n’est pas toujours facile de regarder le positif quand les évènements sont vécus de manière tragique. Il ne sera pas question ici de nier la situation mais bien d’élargir sa vision du monde.
Les mots du Dr John Demartini sont assez percutants à certains moments dans le but d’ouvrir les consciences vers le cœur, la créativité, et sa mission de vie. Oui, je vous assure il fait un lien entre la crise et votre mission de vie c’est très parlant.

Le contrôle sur nos perceptions pour voir les opportunités de la crise

Selon lui, nous avons le contrôle sur 3 choses :

1. Nos perceptions
2. Nos décisions
3. et nos actions

« Le monde extérieur ne doit pas forcément perturber notre monde intérieur si nous maitrisons la capacité de voir les choses sur notre chemin et non à travers notre chemin ».

En mars 2020, il a décidé d’envoyer un courriel à ses élèves en demandant de lister ce qu’ils perçoivent comme ‘positif’ et ce qu’ils perçoivent comme ‘négatif’ dans leur vie durant la crise.
Il a reçu 17 000 réponses ! Beaucoup d’entre elles se rejoignaient, il a donc commencé à les trier.
Il en a conclu de nombreuses opportunités telles que des rapprochements familiaux, des achats a des meilleurs prix, des développements d’activité, …

« Certaines personnes ont considéré jusqu’à maintenant que c’était le monde qui devait prendre soin d’eux. Ils ont réalisé qu’ils devaient aimer suffisamment l’humanité pour identifier de quoi les gens ont besoin et trouver un moyen de les servir et générer une nouvelle source de revenus. »

Il croit fermement que ce qui compte, ce n‘est pas ce qui nous arrive mais ce que nous en faisons.

Son but était de ‘stopper’ les élèves et les mettre en mode réflexion en posant des questions afin d’en sortir des idées créatives.

« La qualité de notre vie dépend des questions que nous posons. Si nous nous posons de nouvelles questions, nous découvrirons des informations inconscientes sur la façon dont cette expérience est accompagnée de beaucoup de bénédictions. De nombreuses personnes transforment leur entreprise pour la rendre plus efficace et plus à jour avec la technologie actuelle. »

« Comment notre réalité du moment nous aide à accomplir notre mission ? Comment est-ce que l’état actuel de notre réalité (les faits) nous aident-ils à accomplir notre mission ? »

Comment modifier nos perceptions ?

La première chose à faire, c’est de se poser cette question : Comment spécifiquement puis-je servir le monde ?

« Si on compare cette réalité à un fantasme de ‘comment c’était avant’ ou ‘comment j’aimerais que cela soit’, on ne peut pas s’ancrer dans le moment présent et se demander en quoi ce qui se passe aujourd’hui m’aide à accomplir ma mission ? »

Vous n’êtes pas au clair avec votre mission ? c’est le moment de clarifier cela !

Votre journée va forcément se remplir de distraction non prioritaire si vous ne remplissez pas votre vie avec les actions les plus prioritaires et les actions qui vous inspirent !

« Quelle est la plus grande contribution que vous pouvez apporter aujourd’hui avec les ressources que vous voyez dans votre conscience, de la façon la plus efficience et efficace et d’une façon qui puisse servir autant de gens que possible et vous inspirer ? »

La perception des difficultés financières qui empêchent de conscientiser les opportunités de la crise

« Toutes les fois où nous avons une dette, il est sage de la réduire. Il faut noter toutes les bénédictions que nous avons reçues en lien avec cette dette. Parce que, manifestement, on a dépensé de l’argent et acquit quelque chose.
Si vous êtes reconnaissant, la dette sera plus facile à rembourser. Alors que si vous avez du ressentiment envers la dette, vous n’aurez pas envie de gagner de l’argent pour la payer. »

« Ensuite, découpez la dette en petits morceaux et divisez-la par les montants que vous allez rembourser par année, par mois, par semaine, par jour, par heure.
Une fois que vous avez le montant par heure, convertissez-le en unités de produit ou de service rendu. Et concentrez-vous sur : ‘servir les gens’.
On appelle ça : ‘Servir la dette’. Si vous vous concentrez sur le service aux gens, la dette disparaît. Si vous vous concentrez sur la dette, votre service disparaît.
C’est le service qui vous inspire et recevoir la récompense de les voir se transformer. Se concentrer sur les problèmes les font grandir. Se concentrer sur la solution permet de faire disparaître les problèmes et les solutions grandiront. »

« Plus on sert, plus on reçoit. Quand les gens sont coincés financièrement ils arrêtent de servir.
Sortez pour voir ce que vous pouvez faire pour améliorer la vie des autres. »

« Se concentrer sur ce qui est possible et non le problème. Ce n’est pas nier le problème mais se demander ‘comment l’utiliser à mon avantage’ ? »

Une fois j’ai dit à l’église, si vous êtes pauvre, c’est que l’humanité ne vous tient pas assez à cœur pour vous bouger les fesses et servir les gens.

Dr John Demartini

Se concentrer sur les solutions et non sur les problèmes

« Si vous vous concentrez sur vos problèmes, ne vous préoccupez pas des gens et vous ne tentez pas de trouver un moyen de les servir directement ou indirectement, vous n’allez pas pouvoir apporter une contribution.
Vous faites des suppositions de ce dont ils ont besoin. Notre rôle est d’être résilient et flexible pour découvrir les nouveaux besoins et quels services nous pouvons fournir en réponse à ses besoins.
Les opportunités ne changent jamais même en plein covid.
Il y a des gens qui ont trouvé des solutions extrêmement créatives pour des nouveaux problèmes ! »

« Nous entrons en mode ‘sympathique’ – dans notre système nerveux – quand nous avons peur et quand nous paniquons. La panique n’a rien à voir avec ce qui se passe mais avec ce que nous supposons qui va arriver. C’est quelque chose que nous inventons.
Si nous nous concentrons sur ce qui est prioritaire, nous inspire, sert les gens, si nous cherchons les problèmes à résoudre (et non ceux que nous ne savons pas résoudre), alors nous pouvons faire une différence et cela va nous inspirer. Cela aura pour effet que le glucose sanguin affluera dans le cerveau antérieur. C’est celui de la vision inspirée, de la créativité, de l’évaluation appropriée.
Il calmera les émotions qui nous dispersent et nous distrait. Il va nous permettre de penser clairement. Comme dans un état méditatif les idées nous arrivent. Elles viennent du fait qu’on s’est posé la question comment je peux servir les gens ? »

Exploration intérieure

« L’extérieur n’existe pas. Les gens pensent que cela se passe à l’extérieur mais vous êtes inséparable de l’extérieur. L’extérieur c’est vous.
Les gens attendent d’être sauvé et cherchent les responsables de leur problème à l’extérieur. Mais cela se passe à l’intérieur ! Les gens ont tellement l’habitude de déléguer les décisions aux autres et ils sont habitués à ce qu’on leur dise quoi faire et à vivre par devoir plutôt qu’intention.
C’est le moment avec la covid de commencer à vivre avec intention. De façon ontologique, selon l’essence de notre être, plutôt que de façon déontologique en se conformant aux devoirs. C’est une occasion, ce n’est pas une crise. À moins de choisir de jouer à être la victime de l’histoire plutôt que le maitre de la destinée… »

« La vie ce n’est pas confortable et facile. Ce qu’il s’agit c’est de découvrir ce qu’on aime vraiment faire. Et après, vous n’aurez pas l’impression de travailler. Vous vous sentirez privilégié de faire ce que vous aimez. Ce n’est pas fait pour être facile. Si la vie était plaisir sans douleur. Ce serait comme prendre de l’héroïne toute la journée. Sauf qu’il y a des effets secondaires. »

« Quand on fait ce qu’on aime vraiment faire, on le fait simplement. Donnez-vous la permission de faire quelque chose d’extraordinaire sur la planète. Ne vous comparez pas aux autres mais comparez vos actions quotidiennes à vos propres rêves et brillez. »

Dr John Demartini

Quelles sont les opportunités que la crise vous a amenée ? Indiquez-les moi dans les commentaires 🙂

Photo dans l’ordre : wtohub.org, Mikhail Nilov, Skitterphoto

Source : La Télé de Lilou Macé